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 Star Ac' en déchantant

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SandyFan

SandyFan


Nombre de messages : 167
Date d'inscription : 13/09/2004

Star Ac' en déchantant Empty
MessageSujet: Star Ac' en déchantant   Star Ac' en déchantant EmptyDim 19 Déc - 18:11

Candidats ternes, profs fatigués et audience morose, la quatrième édition de la télé-réalité de TF1 n'a emballé personne.

«Laaa musiiiiqueeuuu, oui, la musiiiqueeuuu», ça, d'accord
«Quittons dans ce monde insoliiite le bruit des pelles mécaniiiques», ça va toujours et «Para bailar la bamba se necesita una poca de gracia», aussi. Mais, nom d'un pied de micro, qu'est-ce qu'ils chantent cette année à Star Academy ? C'est bien simple : on ne veut même pas le savoir. Car la quatrième édition de la télé-réalité vaguement musicale de TF1 qui s'achève mercredi, tout le monde s'en tamponne. Pas un seul intermittent du spectacle pour interrompre le prime (1), comme en 2003. Pas le moindre Pierre (ah, Pierre...) s'en allant comme un prince de la Star Ac'3. Pas de Georges-Alain cassant les portes en carton du château (Star Ac'2). Pas la queue du début de commencement d'un outing et, ce qui constitue une véritable infraction à toute bonne télé-réalité qui se respecte, pas de love affair. L'audience s'en ressent : 33,2 % contre 33,8 % l'an dernier pour l'émission hebdomadaire et 26,3 % pour la quotidienne (28,8 % en 2003). Cette édition de Star Academy, qui ferait presque regretter ce philistin de Jipé, s'est vautrée dans le fadasse. La faute à qui ?

Les candidats ? Pistonnés...

En quatre ans, on a appris à mesurer le degré de célébrité des anonymes de Star Academy : Michal l'an dernier, ancien élève de l'école de Francis Cabrel, ou Nolwenn il y a deux ans, sortie du cours de chant d'Armande Altaï. Mais les petits chanteurs à la noix dégottés cette année par Endemol battent tous les records de piston. Enrique, et son incroyable palette de vocabulaire («T'sais quoi ?» et «Ta gueule, j'vais t'fumer»), a été danseur dans la comédie musicale Belles, belles, belles qui, contrairement à la vedette qu'elle célébrait (Claude François), n'a pas électrisé les foules. Son producteur ? Gérard Louvin, nouveau directeur de la simili-école. Lucie, quant à elle, a remporté Graines de star, le télé-crochet de M6, et sorti un single, tout comme Grégory. Quant à l'échalas Mathieu, c'est le pompon : il était le protégé de Yann-Philippe Blanc, aujourd'hui décédé, ancien patron de Warner et époux d'Alexia Laroche-Joubert, directrice des programmes du producteur Endemol. Mieux, il a derrière lui une grosse expérience de la scène (premières parties de Louis Chédid ou de De Palmas) et se targue d'être le manager de quelques solides quoi que injustement négligés talents de la chanson française : Nicolas Peyrac et Marie Myriam. Si on peut suspecter Tina d'avoir bénéficié de l'entregent de son journaliste rock de géniteur (Alain Gardinier), on ne pourra en revanche que féliciter la jeune Sandy d'avoir réussi à intégrer la Star Ac', malgré un sérieux handicap : elle est la fille de Jean-Pierre «Je te survivrai» François.

Les profs ? Des nazes...

C'était écrit: la Star Ac'4 serait à la schlague ou ne serait pas. Incarnation de ce tournant autoritariste : Gérard Louvin. Problème : son emploi de garde-chiourme, Louvin n'a pas été fichu de le remplir correctement. Super-dur au début, virant sans ménagement une candidate coupable d'aimable bamboche, allant sans vergogne traiter la pauvre fille d'alcoolique sur les ondes d'une radio complice (Europe 1), Louvin s'est ensuite ramolli. Au point que, quand le dénommé Enrique a gentiment menacé de démonter la tendre Lucie, il est resté coi. Il a fallu, alors qu'Enrique remenaçait de redémonter Lucie, l'intervention de TF1 pour que Louvin se décide à lui coller un averto. Autres ratages : les remplacements de la délicieusement extraterrestre et préposée aux vocalises Armande Altaï et de la perverse responsable de l'expression scénique, Raphaëlle Ricci. A la première a succédé une Isabelle Charles, impossible Castafiore criarde au plumage rose et au ramage approximatif. La seconde a été supplantée par Milo Lee, étrange créature vaguement r'n'b, pas méchante pour deux sous, limite humaine. Ce qui, en real-TV, est formellement interdit.

Les invités ? Tous pourris...

En quatre ans, on a beaucoup supporté de Star Academy, jusqu'à Michèle Torr braillant son Emmène-moi danser ce soir. Mais rien ne nous avait préparés à ça : Michel Sardou, parrain de la Star Ac'4. Aïe. Comment expliquer avec des mots polis la cauchemardesque alliance des brames du chanteur populiste et des hululements des candidats ? Ce serait comme du beurre sous le pâté, ou de la mayonnaise sur le Nutella. Qui a déjà entendu l'horrible reprise d'En chantant nappé de sauce disco comprendra. Et visez les pointures que Star Ac'a recrutées cette année: David Charvet (deux fois !), Roch Voisine, Julio Iglesias... Même les traditionnelles stars hurlantes, Lara Fabian, Johnny Hallyday (excusé pour cause de procès avec Universal, maquignon officiel de la Star Ac') n'y étaient pas. Quant à Céline Dion, là où elle avait honoré de ses cris la deuxième saison, le pauvre Grégory a dû se contenter d'un duo virtuel, même pas en direct, comme dans un vulgaire karaoké. Minable, on vous dit. En guise de grande star, il a fallu faire avec le happening de Jean-Michel Jarre lançant des regards pénétrés à la caméra histoire de lui faire admirer son botox.

Le château ? Frelaté...

Arrêtons de rigoler : Star Academy n'est ni une école, ni cet «hymne au travail» vanté par Etienne Mougeotte. Non, Star Ac', c'est une tragédie, qui se doit de respecter la règle des trois unités, action, lieu et temps. Cette année, hormis l'unité de temps, Endemol a tout salopé. L'unité de lieu d'abord. Le château, certes à moitié en carton mais de princesse tout de même, devait à sa naissance en 2001 élever les candidats de Star Academy bien au-dessus de la plèbe en préfabriqué des Lofteurs de M6. Et voilà que, pour faire jeune, Endemol en a chassé les Academyciens pour les faire roupiller dans un baraquement adjacent ! L'unité d'action a, elle aussi, été mise à mal. Star Ac'suit d'ordinaire un scénario bien huilé : l'histoire d'un vilain petit canard (Nolwenn en 2002, Elodie en 2003) qui se transforme peu à peu en cygne, coiffant au poteau le bel oiseau favori depuis le premier prime : Emma, Sofia. Autour de ce schéma de base gravitent des personnages secondaires bien typés, chargés de faire prendre la sauce avant de se retirer élégamment : le rigolo, le rebelle, l'homosexuel (le)... Le but : une fiction à suspense. Pour que, comme en 2003, le téléspectateur, soucieux de voir Elodie ratatiner cette peste de Sofia, fasse fumer son forfait SMS. Là, bernique. L'histoire est restée la même depuis le début : celle de Grégory, estampillé gagnant depuis le 3 septembre qu'il a pointé sa voix d'enfant de choeur et sa mucoviscidose sur le plateau.

(1) Prime [prajme] nom masculin : émission hebdomadaire diffusée à 20 h 50 au cours de laquelle les téléspectateurs font des dons aux opérateurs de téléphonie mobile afin d'éliminer un candidat.

par : Raphaël GARRIGOS et Isabelle ROBERTS
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